31 mars 2019 : Terre, feu, eau, souffle

Dimanche 31 mars, nous avions rendez-vous dès 14h30 pour le Chantier participatif mensuel. Au gré des imprévus, presque tous les membres fondateurs sont finalement arrivés. Des nouvelles forces se sont jointes à nous. Le grand tracé du cercle du potager en forme de mandala est presque achevé. Les premiers arbustes sont plantés.

Sous le regard bienveillant d'Aïko, le potager prend forme.

Dans la douce lumière du soleil finissant sa course, nous avons tenu l'assemblée constitutive de l'Association et signé les statuts. Tout est prêt pour commencer les démarches de crowdfunding "héros locaux".

Je m'émerveille de la présence énergisante des éléments Terre, Eau, Feu, et Souffle dans ce lieu.

Il nous accueille avec une générosité qui me confond. Elle a pouvoir unificateur qui permet à chacun de se sentir relié dans la diversité qui caractérise notre équipe. La proximité de la roue du moulin nous rappelle le temps des meuniers, des artisans qui vivaient en harmonie avec les rythmes de la terre et l'âme de la terre.

Même que nous sommes à côté du Ruau, où l'eau coule à flot, nous nous disions dimanche que nous aurons besoin d'une connexion au réseau hydraulique. Les démarches étaient en cours et soudain ce mardi matin, surprise : la source avait jailli !

Dans les rêves que nous partageons il est manifeste que chacun de nous porte en lui un rêve de feu : Feu qui réunit pour les veillées, feu pour la cuisson de pain, de pizzas, feu pour cuire la poterie.

Mais voilà que tout prosaïquement , le lendemain, le feu est venu à nous ... par une fiche électrique déviée par le propriétaire en notre faveur depuis l'intérieur de la cabane !

Et le souffle dans tout ça ? Insaisissable il nous traverse, présent dans nos gestes, nos partages nourris par un élan qui nous traverse et fait que sans savoir comment, tout à coup on a le sentiment de..

Donner sa vie...

C’est laisser la vie passer à travers nous , Dans un élan qui nous dépasse parce qu’elle vient d’une source qui est très en amont de nous-mêmes et qu’elle se perd dans un océan beaucoup plus vaste que nos cœurs. Oui c’est bien là que sont les vrais commencements, Et de nous et de tout. (Paul Baudiquey).