Dans le village de Saint-Blaise, au bord du Ruau, juste en-dessus du Moulin, il était un champ abandonné, fermé à clé, envahi de solidages. Et en face de ce champ, habitait Marianne, voisine et membre de l'Atelier du Ruau.
samedi 7 novembre 2020
Le Jardin du Ruau, un rêve fou qui devient une réalité !
Dans le village de Saint-Blaise, au bord du Ruau, juste en-dessus du Moulin, il était un champ abandonné, fermé à clé, envahi de solidages. Et en face de ce champ, habitait Marianne, voisine et membre de l'Atelier du Ruau.
Février 2019 : Il était un terrain laissé à l'abandon
C'était un terrain de 500m2 laissé à lui-même, envahi par les solidagos, dans un lieu hautement symbolique du village, près du Moulin. Providentiellement un il a été mis à notre disposition pour le cultiver. et c'est là que nous sommes en train de donner forme à notre rêve.
Le 6 février, pour le débroussaillage il a fallu affronter le froid et le brouillard.Après plusieurs années sans aucun soin, le terrain était à l'état sauvage. Nous avions décidé de débroussailler plusieurs coins et d'abattre un laurel au baies toxiques pour les oiseaux. Mercredi 6 févirer de 16-18h Hélène Blanchoud. membre de l'atelier du Ruau et apprentie bûcheronne vient avec sa débrouissailleuse. Ludovic Mosimann, fondateur du Jardin collectif de La Neuveville nous assiste par ses conseils.
Brouette, après brouette, les précieux copeaux sont remontés au jardin, en attendant d'être transformés en fertilisant pour le jardin potager. Ces copeaux seront une précieuse base pour les buttes de permaculture.
Pendant tout l'après-midi c'est le bal des râteaux, des brouettes, tout le terrain est ratissé, le coin de la pergola qui croulait sous la végétation sauvage est nettoyé, un ancien compost est dégagé un nouveau est commencé. Dans les locaux à outils dorment des trésor : une mobylette, une tondeuse à gazon, des outils, tout est bien entretenu et utilisable. Dimanche la famille de Xavier continue. "Il faut que ça avance" c'est le message que Xavier se lance à lui-même en s'attaquant aux vieilles souches pour libérer la place.
On s'assied pour le goûter tout en continuant à élaborer les plans pour la suite
Le repos de ce soir est doux, avec le goût de l'émerveillement de tout ce qui devient possible quand on unit nos efforts pour une cause qui nous tient à coeur.
6 février, c’est parti !
Le 6 février, pour le débroussaillage il a fallu affronter le froid et le brouillard.Après plusieurs années sans aucun soin, le terrain était à l'état sauvage. Nous avions décidé de débroussailler plusieurs coins et d'abattre un laurel au baies toxiques pour les oiseaux. Mercredi 6 févirer de 16-18h Hélène Blanchoud. membre de l'atelier du Ruau et apprentie bûcheronne vient avec sa débrouissailleuse. Ludovic Mosimann, fondateur du Jardin collectif de La Neuveville nous assiste par ses conseils.
Le 16 février
Une dizaine de volontaires sont présents pour s'attaquer aux tas de branches coupées.Le tas des branches coupées est impressionnant et nous n'aurions su comment en arriver à bout si Ludovic qui est paysagiste n'avait pu emprunter la broyeuse professionnelle de son patron Martin Banwart. Une belle équipe de jeunes pleins d'énergie sont présents et traînent les branches doivent êtret traînées jusque vers la place du moulin. Et la c'est là que la puissante broyeuse , avec une allure de dragon, les avale et les recrache en forme de copeaux.Brouette, après brouette, les précieux copeaux sont remontés au jardin, en attendant d'être transformés en fertilisant pour le jardin potager. Ces copeaux seront une précieuse base pour les buttes de permaculture.
Pendant tout l'après-midi c'est le bal des râteaux, des brouettes, tout le terrain est ratissé, le coin de la pergola qui croulait sous la végétation sauvage est nettoyé, un ancien compost est dégagé un nouveau est commencé. Dans les locaux à outils dorment des trésor : une mobylette, une tondeuse à gazon, des outils, tout est bien entretenu et utilisable. Dimanche la famille de Xavier continue. "Il faut que ça avance" c'est le message que Xavier se lance à lui-même en s'attaquant aux vieilles souches pour libérer la place.
On s'assied pour le goûter tout en continuant à élaborer les plans pour la suite
Le repos de ce soir est doux, avec le goût de l'émerveillement de tout ce qui devient possible quand on unit nos efforts pour une cause qui nous tient à coeur.
26 février
Le plan des plantationsToute l'équipe se retrouve pour penser à ce qu'on appelle, en permaculture, le design du jardin. En nous inspirant des indications que nous donne le terrain : une longue allée qui aboutit sur un cercle, nous sommes poussés à imaginer notre jardin potager en forme de mandala, autour de ce centre.
Anne-Claire Schwab a fait plusieurs croquis.
Une allée prolongée par un cercle nous oriente vers l'idée d'un potager en forme de mandala
Après concertation, c'est cette variante que nous retenons.
Programme des prochains jours
- Ludovic vient le 5 marsà 15h avec sa remorque et nous allons chercher tous ensemble chercher des roseaux et des algues sèches à La Tène.
- Le8 marsnous allons ensemble chercher des arbustes fruitiers à Gampelen. En plus Xavier fait une recherche du côté de Pro Specia Rara.
-Nous commençons très prochainement le travail sous la direction de Naoum. Il nous informe quand il est prêt à lancer le chantier. Nous renonçons à utiliser des machines pour ne pas détruire la structure de la terre.
- En attendant Marianne et Thérèse vont semer du pré fleuri sur la bande côté Est.
- Nous allons faire une expérience de plantation de pommes-de-terrecomme moyen de fertiliser la terre mais auparavant nous contactons Charles Monvoisin pour bénéficier de ses conseils.
- L'étangn'est pas une priorité mais il se peut que Xavier profiter de la belle énergie printanières pour commencer à creuser à la pelle non-mécanique, ce qui nous fournira de la terre pour les buttes.
- Natacha va se pencher sur le budget et le crowdfounding
- Il faudra s'attaquer à la récupération de l'eau pour l'arrosage. Thérèse regarde si elle peut trouver un tonneau chez un vigneron.
Anne-Claire Schwab a fait plusieurs croquis.
Une allée prolongée par un cercle nous oriente vers l'idée d'un potager en forme de mandala
Après concertation, c'est cette variante que nous retenons.
Programme des prochains jours
- Ludovic vient le 5 marsà 15h avec sa remorque et nous allons chercher tous ensemble chercher des roseaux et des algues sèches à La Tène.
- Le8 marsnous allons ensemble chercher des arbustes fruitiers à Gampelen. En plus Xavier fait une recherche du côté de Pro Specia Rara.
-Nous commençons très prochainement le travail sous la direction de Naoum. Il nous informe quand il est prêt à lancer le chantier. Nous renonçons à utiliser des machines pour ne pas détruire la structure de la terre.
- En attendant Marianne et Thérèse vont semer du pré fleuri sur la bande côté Est.
- Nous allons faire une expérience de plantation de pommes-de-terrecomme moyen de fertiliser la terre mais auparavant nous contactons Charles Monvoisin pour bénéficier de ses conseils.
- L'étangn'est pas une priorité mais il se peut que Xavier profiter de la belle énergie printanières pour commencer à creuser à la pelle non-mécanique, ce qui nous fournira de la terre pour les buttes.
- Natacha va se pencher sur le budget et le crowdfounding
- Il faudra s'attaquer à la récupération de l'eau pour l'arrosage. Thérèse regarde si elle peut trouver un tonneau chez un vigneron.
28 février : Le plaisir de semer
Au bord du terrain nous voulons un pré fleuri pour les papillons ! C'était clair dès le départ. Nous profitons de la fin de la série printanière de février pour commencer les semis.Mars 2019
Nous continuons à rassembler les matières végétales qui entreront dans la composition des planches de culture.
Le 5 mars, grâce au véhicule et à la remorque de Ludovic, nous partons faire un chargement d'algues à la Tène. Le vent et les vagues les ont déposées sur la grève et Natacha, Xavier et Ludovic ont vite fait de les charger. La deuxième partie de l'effort sera de les décharger brouette par brouette au jardin.
Les algues sont déposées à côté des copeaux. La bordure du jardin potager en forme de mandala est déjà marquée. Nous avons hâte de le remplir...
Formation d'un sol fertile
Le principe de la permaculture est d'imiter le processus naturel de la formation d'un sol fertile par la décomposition de la matière végétale. Bois mort, branches broyées, feuilles mortes, herbes sèches, paille , compost, terreau seront disposés par couche, "en millefeuille" pour créer les plages de culture.
Paillage
Les semis et les plantations se feront sur ce fondement. Une des règles d'or pour garder l'humidité et la vie du sol est de ne jamais laisser la terre nue. Le paillage est essentiel pour cela.
Le 5 mars, grâce au véhicule et à la remorque de Ludovic, nous partons faire un chargement d'algues à la Tène. Le vent et les vagues les ont déposées sur la grève et Natacha, Xavier et Ludovic ont vite fait de les charger. La deuxième partie de l'effort sera de les décharger brouette par brouette au jardin.
Les algues sont déposées à côté des copeaux. La bordure du jardin potager en forme de mandala est déjà marquée. Nous avons hâte de le remplir...
Formation d'un sol fertile
Le principe de la permaculture est d'imiter le processus naturel de la formation d'un sol fertile par la décomposition de la matière végétale. Bois mort, branches broyées, feuilles mortes, herbes sèches, paille , compost, terreau seront disposés par couche, "en millefeuille" pour créer les plages de culture.
Paillage
Les semis et les plantations se feront sur ce fondement. Une des règles d'or pour garder l'humidité et la vie du sol est de ne jamais laisser la terre nue. Le paillage est essentiel pour cela.
24 avril 2019 : Une terre accueillante
La terre est de si belle qualité que nous pourrons planter directement sans ajout d'autres matières.Aménager un espace de terre ouvert, prêt à accueillir nos rêves, nos semis, nos projets, en mettant en commun nos compétences et nos élans, c'est un peu le ciel sur la terre. Le tableau d'affichage est déjà prêt et des nouveaux amis nous rejoignent pour les semis.
Grâce aux puissants coups de rateau de Naoum et Natacha les plates-bandes ont émergé. Pendant le temps de Pâques, une partie du groupe est parti en vacances. Grâce à Whatsapp les nouvelles et les consultations circulent. Naoum communique : " Les travaux du jardin avancent bien et je remercie toutes les petites mains venues aider ces derniers jours!😇 la zone étang est désherbée et le moment de la réflexion sur cette zone est arrivée! Que faisons-nous ? Cultiver cette année dans cette zone? Attendre le permis de construire? Répondez vite je suis chaud! Décollage imminent 🚀"
Via internet, les décisions se prennent rapidement: En attendant de faire les démarches pour l'étang, cette année nous allons appliquer la technique agricole amerindienne de cultures complémentaires, dite des trois sœurs, ou Milpa: la courge, le maïs et le haricot grimpant.
Il y a ceux qui sèment et ceux qui arrosent et la terre qui répond à leurs efforts.
Et il y a ceux qui se réjouissent de revenir de vacances pour remettre les mains dans la terre !
Ce dimanche 28 avril, comme tous les derniers dimanches du mois nous serons réunis pour le chantier participatif. Nous invitons tous ceux qui en ont le désir à nous rejoindre dès 15 heures pour le plaisir de jardiner, de se rencontrer et de passer un moment convivial.
Et il y a ceux qui se réjouissent de revenir de vacances pour remettre les mains dans la terre !
Ce dimanche 28 avril, comme tous les derniers dimanches du mois nous serons réunis pour le chantier participatif. Nous invitons tous ceux qui en ont le désir à nous rejoindre dès 15 heures pour le plaisir de jardiner, de se rencontrer et de passer un moment convivial.
31 mars 2019 : Terre, feu, eau, souffle
Dimanche 31 mars, nous avions rendez-vous dès 14h30 pour le Chantier participatif mensuel. Au gré des imprévus, presque tous les membres fondateurs sont finalement arrivés. Des nouvelles forces se sont jointes à nous. Le grand tracé du cercle du potager en forme de mandala est presque achevé. Les premiers arbustes sont plantés.
Sous le regard bienveillant d'Aïko, le potager prend forme.
Dans la douce lumière du soleil finissant sa course, nous avons tenu l'assemblée constitutive de l'Association et signé les statuts. Tout est prêt pour commencer les démarches de crowdfunding "héros locaux".
Je m'émerveille de la présence énergisante des éléments Terre, Eau, Feu, et Souffle dans ce lieu.
Sous le regard bienveillant d'Aïko, le potager prend forme.
Dans la douce lumière du soleil finissant sa course, nous avons tenu l'assemblée constitutive de l'Association et signé les statuts. Tout est prêt pour commencer les démarches de crowdfunding "héros locaux".
Je m'émerveille de la présence énergisante des éléments Terre, Eau, Feu, et Souffle dans ce lieu.
Il nous accueille avec une générosité qui me confond. Elle a pouvoir unificateur qui permet à chacun de se sentir relié dans la diversité qui caractérise notre équipe. La proximité de la roue du moulin nous rappelle le temps des meuniers, des artisans qui vivaient en harmonie avec les rythmes de la terre et l'âme de la terre.
Même que nous sommes à côté du Ruau, où l'eau coule à flot, nous nous disions dimanche que nous aurons besoin d'une connexion au réseau hydraulique. Les démarches étaient en cours et soudain ce mardi matin, surprise : la source avait jailli !Dans les rêves que nous partageons il est manifeste que chacun de nous porte en lui un rêve de feu : Feu qui réunit pour les veillées, feu pour la cuisson de pain, de pizzas, feu pour cuire la poterie.
Mais voilà que tout prosaïquement , le lendemain, le feu est venu à nous ... par une fiche électrique déviée par le propriétaire en notre faveur depuis l'intérieur de la cabane !
Et le souffle dans tout ça ? Insaisissable il nous traverse, présent dans nos gestes, nos partages nourris par un élan qui nous traverse et fait que sans savoir comment, tout à coup on a le sentiment de..
Donner sa vie...
C’est laisser la vie passer à travers nous , Dans un élan qui nous dépasse parce qu’elle vient d’une source qui est très en amont de nous-mêmes et qu’elle se perd dans un océan beaucoup plus vaste que nos cœurs. Oui c’est bien là que sont les vrais commencements, Et de nous et de tout. (Paul Baudiquey).
13 juin 2019 : Voici la Mi-été !
Thérèse, Naoum, Marianne, Natacha, Xavier, Jean-Claude (et Erika) les fondateurs du jardin.
Après le chantier participatif du 26 mai, des heures de semis, plantation, arrosages, désherbage, la nature nous récompense déjà !
et nous pouvons vous inviter à la fêter !
De 14h30 à 17h
Jean-Jacques Duvaux sera présent avec ses magnifiques plantons bio,
un stand dédié à la charte des Jardins nous invitera au jeu : Cherchez la petite bête
des eco-ateliers créatifs : nichoir à mésange, hôtel à insectes, bombes de graines, peinture
les visites guidées du jardinprésenteront notre démarche.
Dès 17h Place à la musique et au conte
Vers 18h Repas convivial
avec un buffet de spécialités syriennes et les grillades et boissons apportés par les convives.
Octobre 2019 : Joie des récoltes
Emerveillement et plaisir de partager les récoltes de notre première année au Jardin du Ruau. Les petits travaux d'automne prennent le relai. La terre ne doit jamais être laissée à nu Après le désherbage, il est doux de semer... des céréales anciennes à sauvegarder, des engrais verts, et de d'enfouir dans la terre les bulbes des fleurs qu'on se réjouit de voir apparaître au printemps.
Les travaux continuent
Les grands travaux de fin de saison demandent encore quelques bras musclés... et nous cherchons encore quelques renforts pour le Chantier participatif, ce dimanche 27 octobre matin ou après-midi. Dès 10h, avec un repas partagé à midi. Toute personne qui désire nous rejoindre est bienvenue. Pour d'autres renseignements, appelez Naoum au 079 842 82 35.
Nous remercions la commune de St-Blaise qui a financé la diffusion du Tout ménage et de la Charte des jardin.
Mars 2020 : Aidez-nous à réaliser notre rêve
Heureusement la crise qui déferle sur le monde n'empêche pas le printemps de refleurir.
Une nouvelle saison commence au jardin du Ruau. Une saison très spéciale qui nous impose à tous beaucoup de restrictions. Mais heureusement, tout cela aura une fin et la terre nous garde ses bras ouverts.
L'équipe des volontaires grandit, les projets sont nombreux même s'ils sont freinés en ce moment. En plus des semis, du potager cultivé en permaculture et des coins de biodiversité, nous pensons planter des arbres fruitiers, aménager une serre, et faire les cadres pour le compost et faire une installation pour la récupération de l'eau. Si trouvions les moyens, nous pourrons réaliser un étang, construire un four à pain, réparer la pergola, acheter un moulin à grains, une broyeuse et du matériel pour les ateliers pédagogiques.
Pour être à même de donner cet essor au jardin participatif et faire rayonner la cause de la biodiversité dans notre village, nous entrons dans une démarche de crowdfunding en sur le site des Heros locaux . Nous vous invitons à entrer en live dans notre jardin grâce à la vidéo réalisée par une de nos membres, Natacha Rossel. Si après cela vous avez envie de participer,
Une nouvelle saison commence au jardin du Ruau. Une saison très spéciale qui nous impose à tous beaucoup de restrictions. Mais heureusement, tout cela aura une fin et la terre nous garde ses bras ouverts.
L'équipe des volontaires grandit, les projets sont nombreux même s'ils sont freinés en ce moment. En plus des semis, du potager cultivé en permaculture et des coins de biodiversité, nous pensons planter des arbres fruitiers, aménager une serre, et faire les cadres pour le compost et faire une installation pour la récupération de l'eau. Si trouvions les moyens, nous pourrons réaliser un étang, construire un four à pain, réparer la pergola, acheter un moulin à grains, une broyeuse et du matériel pour les ateliers pédagogiques.
Pour être à même de donner cet essor au jardin participatif et faire rayonner la cause de la biodiversité dans notre village, nous entrons dans une démarche de crowdfunding en sur le site des Heros locaux . Nous vous invitons à entrer en live dans notre jardin grâce à la vidéo réalisée par une de nos membres, Natacha Rossel. Si après cela vous avez envie de participer,
cliquez sur «parrainer» pour indiquer votre don - si vous le voulez bien, vous pouvez encore nous aider en cliquant sur « partager ce projet ».
En soutenant ce projet, vous nous aidez non seulement à prendre soin d'un coin de terre, au coeur de notre village, mais également à semer des graines d'espérance auprès des jeunes et jeunes d'esprit ;-) Quoi de plus beau que de contribuer à cultiver la solidarité, l'entraide, le partage au travers d'une culture attentionnée, réalisée en commun, de la nature? C'est là qu'est notre avenir à tous.
En soutenant ce projet, vous nous aidez non seulement à prendre soin d'un coin de terre, au coeur de notre village, mais également à semer des graines d'espérance auprès des jeunes et jeunes d'esprit ;-) Quoi de plus beau que de contribuer à cultiver la solidarité, l'entraide, le partage au travers d'une culture attentionnée, réalisée en commun, de la nature? C'est là qu'est notre avenir à tous.
Juin 2020 : Au fil du temps, au fil du Ruau
En toute saison, remonter le sentier qui longe le Ruau rafraîchit l'âme et enchante les passants. Cultiver notre jardin dans ce site enchanté c'est un pur bonheur.
En ce moment la porte est "gardée" par une sentinelle accueillante qui semble dire: "Entrez seulement! Je suis là aujourd'hui et demain ce sera autrement"
Pendant le confinement, plusieurs chantiers participatifs ont été entravés et le travail collectif a été freiné. Mais cela n'a pas empêché les plantons de courgettes, aubergines, poivrons de pousser. (Le paillage est un des moyen de garder l'humidité de la terre - une des pratiques courante en permaculture.)
Pour économiser l'eau d'arrosage, nous expérimentons pour la première fois un système d'irrigation ancestral avec des "oyas", jarres fabriquées exprès à l'atelier du Ruau. L'argile poreuse de ces jarres enterrées permettra une diffusion régulière d'humidité dans les racines Beaucoup d'aromatiques, de fleurs poussent spontanément entre les légumes. En ce mois de juin nous célébrons la plus éblouissante, la plus colorée, la plus fragile et attachante: le coquelicot! Et si le coeur vous en dit, poursuivez votre visite "en live". Le coquelicot ne sera plus au pied du portail mais d'autres merveilles vous attendent.
La vedette qui nous a émerveillés par sa beauté : l'artichaut!"Un légume royal:
En 1532, on trouve la première mention de l'artichaut en Avignon.
Cette fleur de chardon améliorée par les Arabes, a été apportée de Naples à Florence en 1466
Il fut ensuite introduit en France, d’abord sur les tables royales : Catherine de Médicis en était très friande, de même que Louis XIV, qui en raffolait."
La vedette qui nous a émerveillés par sa beauté : l'artichaut!"Un légume royal:
En 1532, on trouve la première mention de l'artichaut en Avignon.
Cette fleur de chardon améliorée par les Arabes, a été apportée de Naples à Florence en 1466
Il fut ensuite introduit en France, d’abord sur les tables royales : Catherine de Médicis en était très friande, de même que Louis XIV, qui en raffolait."
Texte et photos de Laurence Chauvin, publiés sur Facebook
L'âme jardinière grandit au bord du Ruau
Article paru le 25 avril sur la radio RTN
Des habitants du village travaillent à la création d’un jardin participatif à proximité de la roue du moulin de Saint-Blaise. Biodiversité et partage sont les maîtres mots de cette initiative Le Jardin du Ruau à Saint-Blaise est en cours d'aménagement dans une ambiance printanière. (photo: Jardin du Ruau) Les amoureux de la biodiversité et du jardinage créent leur petit paradis au cœur du village de Saint-Blaise. Un groupe de villageois a commencé l’aménagement d’un jardin participatif sur un terrain de 500 mètres carrés à proximité de la roue du moulin et du Ruau, le cours d’eau du village. "L'enseignement et la rencontre entre générations sont au coeur du projet" dit Natacha Rossel, membre du collectif au micro de la RTN.
Une fois le projet terminé, le principe de la permaculture sera mis en avant, mais les initiateurs du projet visent aussi l’organisation d’événements et d’ateliers pour les enfants comme pour les adultes. Le financement a été lancé. Plus de 3000 francs ont déjà été récoltés sur la plateforme en ligne « Héros Locaux ». Les premiers frais consisteront en l’achat d’arbres fruitiers et d’une serre. Dans un deuxième temps, il est aussi envisagé de réaliser un étang et de construire un four à pain.
Pas de confinement pour tout ce qui pousse et se développe au jardin : Le grand avantage de travailler en collectivité c'est que les possibilités se démultiplient quand chacun apporte sa contribution:
les plantons prospèrent, dans les bûches de peuplier, l'injection de mycellium promet des futures récoltes de pleurotes, le coin convivial à été remis en ordre, les artichauts sortent leurs premières têtes, des plants d'asperges ont été mis en terre, le coin du compost a été aménagé, à la poterie des oyas destinées à l'irrigation des légumes d'été vont passer au four, et les engrais verts fleurissent en attendant la date du 15 mai où nous planterons tous les légumes d'été.
Des habitants du village travaillent à la création d’un jardin participatif à proximité de la roue du moulin de Saint-Blaise. Biodiversité et partage sont les maîtres mots de cette initiative Le Jardin du Ruau à Saint-Blaise est en cours d'aménagement dans une ambiance printanière. (photo: Jardin du Ruau) Les amoureux de la biodiversité et du jardinage créent leur petit paradis au cœur du village de Saint-Blaise. Un groupe de villageois a commencé l’aménagement d’un jardin participatif sur un terrain de 500 mètres carrés à proximité de la roue du moulin et du Ruau, le cours d’eau du village. "L'enseignement et la rencontre entre générations sont au coeur du projet" dit Natacha Rossel, membre du collectif au micro de la RTN.
Une fois le projet terminé, le principe de la permaculture sera mis en avant, mais les initiateurs du projet visent aussi l’organisation d’événements et d’ateliers pour les enfants comme pour les adultes. Le financement a été lancé. Plus de 3000 francs ont déjà été récoltés sur la plateforme en ligne « Héros Locaux ». Les premiers frais consisteront en l’achat d’arbres fruitiers et d’une serre. Dans un deuxième temps, il est aussi envisagé de réaliser un étang et de construire un four à pain.
les plantons prospèrent, dans les bûches de peuplier, l'injection de mycellium promet des futures récoltes de pleurotes, le coin convivial à été remis en ordre, les artichauts sortent leurs premières têtes, des plants d'asperges ont été mis en terre, le coin du compost a été aménagé, à la poterie des oyas destinées à l'irrigation des légumes d'été vont passer au four, et les engrais verts fleurissent en attendant la date du 15 mai où nous planterons tous les légumes d'été.
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