C'était un terrain de 500m2 laissé à lui-même, envahi par les solidagos, dans un lieu hautement symbolique du village, près du Moulin. Providentiellement un il a été mis à notre disposition pour le cultiver. et c'est là que nous sommes en train de donner forme à notre rêve.
6 février, c’est parti !
Le 6 février, pour le débroussaillage il a fallu affronter le froid et le brouillard.Après plusieurs années sans aucun soin, le terrain était à l'état sauvage. Nous avions décidé de débroussailler plusieurs coins et d'abattre un laurel au baies toxiques pour les oiseaux. Mercredi 6 févirer de 16-18h Hélène Blanchoud. membre de l'atelier du Ruau et apprentie bûcheronne vient avec sa débrouissailleuse. Ludovic Mosimann, fondateur du Jardin collectif de La Neuveville nous assiste par ses conseils.
Le 16 février
Une dizaine de volontaires sont présents pour s'attaquer aux tas de branches coupées.Le tas des branches coupées est impressionnant et nous n'aurions su comment en arriver à bout si Ludovic qui est paysagiste n'avait pu emprunter la broyeuse professionnelle de son patron Martin Banwart. Une belle équipe de jeunes pleins d'énergie sont présents et traînent les branches doivent êtret traînées jusque vers la place du moulin. Et la c'est là que la puissante broyeuse , avec une allure de dragon, les avale et les recrache en forme de copeaux.
Brouette, après brouette, les précieux copeaux sont remontés au jardin, en attendant d'être transformés en fertilisant pour le jardin potager. Ces copeaux seront une précieuse base pour les buttes de permaculture.
Pendant tout l'après-midi c'est le bal des râteaux, des brouettes, tout le terrain est ratissé, le coin de la pergola qui croulait sous la végétation sauvage est nettoyé, un ancien compost est dégagé un nouveau est commencé. Dans les locaux à outils dorment des trésor : une mobylette, une tondeuse à gazon, des outils, tout est bien entretenu et utilisable. Dimanche la famille de Xavier continue. "Il faut que ça avance" c'est le message que Xavier se lance à lui-même en s'attaquant aux vieilles souches pour libérer la place.
On s'assied pour le goûter tout en continuant à élaborer les plans pour la suite
Le repos de ce soir est doux, avec le goût de l'émerveillement de tout ce qui devient possible quand on unit nos efforts pour une cause qui nous tient à coeur.
26 février
Le plan des plantations
Toute l'équipe se retrouve pour penser à ce qu'on appelle, en permaculture, le design du jardin. En nous inspirant des indications que nous donne le terrain : une longue allée qui aboutit sur un cercle, nous sommes poussés à imaginer notre jardin potager en forme de mandala, autour de ce centre.
Anne-Claire Schwab a fait plusieurs croquis.
Une allée prolongée par un cercle nous oriente vers l'idée d'un potager en forme de mandala
Après concertation, c'est cette variante que nous retenons.
Programme des prochains jours
- Ludovic vient le 5 marsà 15h avec sa remorque et nous allons chercher tous ensemble chercher des roseaux et des algues sèches à La Tène.
- Le8 marsnous allons ensemble chercher des arbustes fruitiers à Gampelen. En plus Xavier fait une recherche du côté de Pro Specia Rara.
-Nous commençons très prochainement le travail sous la direction de Naoum. Il nous informe quand il est prêt à lancer le chantier. Nous renonçons à utiliser des machines pour ne pas détruire la structure de la terre.
- En attendant Marianne et Thérèse vont semer du pré fleuri sur la bande côté Est.
- Nous allons faire une expérience de plantation de pommes-de-terrecomme moyen de fertiliser la terre mais auparavant nous contactons Charles Monvoisin pour bénéficier de ses conseils.
- L'étangn'est pas une priorité mais il se peut que Xavier profiter de la belle énergie printanières pour commencer à creuser à la pelle non-mécanique, ce qui nous fournira de la terre pour les buttes.
- Natacha va se pencher sur le budget et le crowdfounding
- Il faudra s'attaquer à la récupération de l'eau pour l'arrosage. Thérèse regarde si elle peut trouver un tonneau chez un vigneron.
28 février : Le plaisir de semer
Au bord du terrain nous voulons un pré fleuri pour les papillons ! C'était clair dès le départ. Nous profitons de la fin de la série printanière de février pour commencer les semis.